lundi 17 octobre 2011

La fille qui avait des poules qui préféraient mourrir

Déjà en Angola, nous avions des poules, 4 (Karine, lorine et les autres dont j'ai malheureusement oublié les petits noms), puis un coq (cocoricou) pus 2 poussins (?et?). Merci à la grenouille pour cette créativité des noms.
Déjà, le taux de mortalité était élevé (qui connait les statistiques ? il faudra que je cherche) combats de poules sanglants, coup bas...
Bref 2 poules dead (et ce malgré les heures passées sur galinet.net!!! à la recherche de toutes les infos possibles)
Bon, de retour en france, on passe sous silence les épisodes dramatiquogallinesques et le pépé accepte de nous donner 4 poules. des poules de la montagne, belles rouquines, grasses, superbes. On les baptisent Karla(s) les 4 (c'est plus simple ce sont toutes les mêmes).
On a plein d’œufs, c'est le bonheur.
Et là (comme quoi, le bonheur ça dure pas!!) l'autre matin je vais voir mes Karlas et j'en vois 3 devant la porte l'air inquiet (si si) et une troisième qui fait semblant de dormir.
Allez Karla lève toi!!!!
Pas de réponse .
Alors je l'attrape par la patte et elle est raide morte. du coup, je comprends mieux l'expression. Elle est super rigide, c'est impressionnant.
En fait je mens, quand je la vois raide morte (je comprends tout de suite qu'une poule, allongée style je bronze dans l'herbe c'est pas normale, eh puis avant je regardais (depuis je me soigne) beaucoup les experts-rigidité cadavérique, vélocité moyenne..;bref tous ces termes me sont hyper familiers)
je hurle à mon Hom de venir tout de suite et c'est lui qui prend le cadavre de la poupoule et qui le met dans un sac et hop aurevoir la poule.
Le midi quand on annonce la terrible nouvelle à la grenouille qui nous demande  si on va l'enterrer; Un peu honteux, je lui explique qu'on s'est déjà occupé du corps de la défunte et quand elle comprend qu'on l'a jeté, je crois voir une lueur d'effroi dans ses yeux (à moins que ce ne soit le vin que je bois depuis cette découverte pour atténuer mon chagrin, façon sue ellen, simple et efficace)
Pour finir une photo d'elle du temps ou....(à moins que ce ne soit sa cops...)

1 commentaire:

  1. Moi je crois qu'avec les poules, il faut savourer sa chance le temps qu'elle dure et ne pas se fier à une science de l'élevage. Ca ne marche jamais ! D'ailleurs, l'industrie de l'oeuf, c'est du chiqué.

    J'adore le regard horrifié de la gamine qui se rend compte que ses parents sont des monstres. Un tel traumatisme pour une bête poule rousse !
    (n'empêche que ce sont de belles cocottes !!!)

    Et... vous auriez pu la manger ? en la faisant bien cuire ???

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